Jubilee
Profile Index
"ATA
stands alone as the only world travel
industry association with African Tourism
Ministers as President, Vice Presidents
and Directors. These solid credentials
give Africa Travel Magazine an edge in
circulation via 23 African Tourism
Ministries and National Tourist Boards
that have hosted ATA events since 1976."
Editor
Cotte
d'Ivoire
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Business tourism: Côte d'Ivoire,
third African destination behind
Nigeria and Morocco
The Ivorian tourism industry is
booming, especially for the
promising niche of business tourism. This
is what the country edition of Jumia
Travel Hospitality Report 2018,
which was presented on 27 September
in Abidjan, notes. The
country is now ranked third in
Africa for business tourism with
promising prospects. The
country now aims to go upmarket.
In the match between Abidjan and
Dakar for the palm of the most
privileged destination in West
Africa for business tourism, the
Ivorian metropolis has taken a
big step ahead. While
the subject raises, and for
years controversial on the
attractiveness of the largest
cities in the UEMOA space that
is positioned the most on this
niche, the Ivorian edition of
the report " Hospitalty
Report 2018 ", presented on
Thursday September 27 in
Abidjan, confirmed the momentum
of the economic capital of Côte
d'Ivoire.
According to figures for 2018,
the country is now ranked third
in Africa for business tourism,
just behind Nigeria and Morocco. It
is mainly Abidjan, which hosts
more and more world-wide events
but also international
organizations that choose the
city as headquarters, which
explains this dynamic, also
supported by quality
infrastructures that have been
flourishing since the end of the
century. the security and
political crisis of the years
2000 to 2010.
Read also: With
the Radisson Abidjan Plateau
hotel, the Ivorian authorities
and Palm Hospitality Africa are
banking on business tourism
A growing sector
According to the figures of the
report, the third of its kind
for the country, the number of
tourists in Côte d'Ivoire rose
from 3.083 million in 2016 to
3.475 million in 2017, an
increase of 12.7%.
" With
a tourist flow estimated at
3,475,263 in 2017 against
3,083,246 the previous year,
Côte d'Ivoire recorded a 12.7%
increase in the number of
visitors to the country, "
said Cyrille
Nomel, director Jumia
Travel Ivory Coast, who pointed
out that these figures, in
addition to people arriving from
abroad, also take into account
travelers in-house.
Commenting on the new statistics
at the presentation ceremony of
the report, which was coupled
this year with the celebration
of the 39th World Tourism Day on
the theme " Tourism
and Digital Transformation ",
the Ivorian Minister for Tourism
and Leisure, Siandou
Fofana , welcomed this
dynamic before adding that the
tourism sector participates to
5.86% of GDP with 21 000 jobs
created for the year 2017.
" We
encourage you to improve your
efforts alongside Ivorian
start-ups. We
are growing significantly, and
we are benefiting from the
effects of economic growth, "said
the Ivorian Minister to the
operator Jumia Travel, which is
increasingly positioned as a
major player in the growth of
the sector, with
regard to the place now occupied
by new technologies in the
development of the tourism
industry.
"The prospects of
Ivorian tourism are
great. The
"Sublime Côte d'Ivoire"
strategy initiated by
the authorities aims to
make tourism the 3rd
pole of economic
development of Côte
d'Ivoire by 2025. It is
also a question for the
country to position
itself as a co-leader of
African business tourism
by reaching the bar of
1.5 million visitors. Hence
the launch of "Sublime
Ivory Coast" estimated
at 3200 billion CFA
francs, "said Siandou
Fofana, Minister of
Tourism and Recreation.
Ambitions and perspectives
The government has committed to
mobilize more than $ 600 million
for the development of the
airport perimeter of Abidjan,
one of the lungs of the Ivorian
tourism boom. In
2017, Félix Houphouët-Boigny
International Airport in Abidjan
passed the milestone of 2
million passengers, while the
land borders, recorded the
passage of more than one million
tourists.
For the same year, investments
made in the sector amounted to
159.261 billion CFA Francs, and
the country which now has a
national flag, Air Côte
d'Ivoire, has also increased its
capacity.From
2041 hotels in 2016, they are
2531 registered in 2017 with an
average occupancy rate of
54.55%.
Read also: Tourism:
UNWTO figures confirm
attractiveness of Africa
destination
The Ivorian edition of the
report " Hospitalitay
Report " is produced by
Jumia Travel, leader in the
field of online booking, with
the support of the Ivorian
Ministry of Tourism, is intended
to give greater readability, on
the Internet. current state of
the tourism sector in Côte
d'Ivoire, as well as prospects. The
statistics are based on bookings
of hotel rooms, airline tickets
and all other activities of the
tourism industry, a sector that
is increasingly positioned as a
niche for growth for the
continent
14-Jan-2018
Ethiopian Airlines to commence
Abidjan-US service in May-2018
Côte d’Ivoire‘s
Ministry of Transport, via its official
website and Facebook account, announced
(12-Jan-2018) it signed an agreement
with Ethiopian
Airlines on
10-Jan-2018
to commence direct service between Abidjan and
the US in
May-2018. The airline intends to operate
four times weekly Abidjan-US service
with Boeing 787
equipment and
may operate to New York, Washington or a
third city (Agence
Ivoirienne de Presse,
10-Jan-2018). [more
– original PR – French]
TRANSPORT AERIEN : la Côte
d’Ivoire et les Etats-Unis maintenant en
vol direct
12-Jan-2018 Le premier vol direct
Côte d’Ivoire Etats-Unis est prévu
au mois de mai. C’est ce qui ressort
de l’accord signé le mercredi 10
janvier 2018 à la Primature, entre
l’Etat
de Côte d’Ivoire représenté par le
Ministre des Transports Amadou KONE
et la Compagnie Ethiopian Airlines
représentée par son Directeur
Général, Towolde GEBREMARIAM.
Cet accord va permettre d’accroitre
les relations d’amitié et de
coopération d’une part entre ces
deux Etats et d’autre part,
d’intensifier les échanges
commerciaux, culturels et
intellectuels.
Selon le Ministre Amadou KONE,
c’est un pas important que vient
de franchir la Côte d’Ivoire. « Ce
jour marque pour nous la
réalisation d’un projet qui date
d’une vingtaine d’année »,
a-t-il souligné. C’est pourquoi,
il s’est réjoui de savoir que
l’Etat ivoirien vient de
franchir un grand pas dans l’espace
aérien. Non seulement cela va
réduire le coût du transport
vers
l’Amérique mais plus, ce sont
les passagers qui bénéficieront
de moins de tracasserie. Cet
accord qui intervient en ce
début d’année est l’expression
d’une volonté du chef de l’Etat
Alassane OUATTARA et du Premier
Ministre Amadou Gon COULIBALY de
concrétiser au plus vite tous
les projets en souffrance pour
le bonheur des populations.
Pour le Directeur Général de Ethiopian
Airlines, c’est un grand
plaisir pour sa compagnie
d’accompagner la Côte d’Ivoire
dans son développement. Au nom
de la délégation qu’il
conduisait,
il dit pouvoir tenir les
engagements qui en son sens vont
favoriser une bonne coopération
entre la Côte d’Ivoire et son
pays.
COTE D'IVOIRE : EXPO ART 2015/ROGER
KACOU (MINISTRE DU TOURISME )-
L'ARTISANAT D'ART EST L'UNE DES
RICHESSES DE LA COTE D'IVOIRE
Par Jean-Antoine Doudou
Encore une occasion inouïe ! Du
02 au 04 décembre, les férus
d'objets d'art ou du tourisme
culturel ont l'opportunité de
s'offrir, soit un pagne, des
boucles d'oreilles, des tableaux
d'art, etc.
Cela, dans le cadre de la
troisième édition d'Expo Art, un
espace de promotion et de
valorisation de l'artisanat
d'art initié par Côte d'Ivoire
tourisme et qui se déroule sur
le parking de l'ancien "Immeuble
Eeci" à quelques encablures de
"la Place de la République" au
Plateau. Placé sous le thème : "l'art
de tisser... le pagne" avec pour
pays invité le Sénégal,
l'exposition a été ouverte
mercredi, dans la soirée, par le
ministre du Tourisme, Roger
Kacou, en présence de plusieurs
représentants d'ambassades
accréditées en Côte d'Ivoire. «
La culture, c'est la matière
première du tourisme. Le pays a
la chance d'avoir de brillants
artisans d'art qui nous
permettent de vendre la
destination Côte d'Ivoire.
L'une des niches sur lesquelles
nous travaillons, c'est le
tourisme culturel et l'artisanat
d'art qui constituent la
richesse culturelle de notre
pays », a-t-il indiqué.
Poursuivant, le premier
responsable du tourisme en Côte
d'Ivoire reconnait le mérite des
artisans d'art pour avoir tenu
le coup surtout pendant les
années de crise pour donner
satisfaction aux acquéreurs-
locaux et ceux venant de
l'extérieur- d'objets d'art.
Face à l'ampleur et l'aura que
prend, au fil des ans, Expo Art,
l'initiateur principal,
Jean-Marie Somet, directeur
général de Côte d'Ivoire
Tourisme, ne pouvait que dire
toute sa satisfaction de l'image
de qualité de la Côte d'Ivoire
auquel contribue l'artisanat
d'art. « Le plus beau métier,
c'est de faire la promotion de
son pays.
L'art ivoirien est au cœur
de notre développement.
C'est pourquoi, de 25
exposants à la première
édition, nous en sommes
aujourd'hui à 100.
L'artisanat d'art est une
science et vous trouverez
dans les stands des femmes
et des hommes aguerris pour
satisfaire à vos besoins...
» La première journée, outre
la cérémonie officielle
d'ouverture, a vu la
prestation du célèbre groupe
artistique Sothéca qui a
fait voyager le public à
travers les rythmes musicaux
de la Côte d'Ivoire. Un
défilé du personnel de Côte
d'Ivoire tourisme arborant
des costumes du terroir
ivoirien a également été
l'une des attractions.
La deuxième journée d'hier,
quant à elle, a été dédiée
au peuple sénégalais. Pays à
l'honneur cette année,
l'occasion a été donnée à la
diaspora du pays de la
Teranga de pré- senter des
troupes traditionnelles ;
des mets etc. Aussi, faut-il
noter, les participants ont
suivi la conférence portant
sur « l'œuvre d'art au
service du tourisme : le cas
du pagne traditionnel ». La
dernière journée,
aujourd'hui, dédiée au
peuple Lobi marquera le clou
d'Expo art 2015.
COTE D'IVOIRE AND
SEYCHELLES MINISTERS CONSOLIDATE WORKING
PARTNERSHIP
Minister Roger Kacou of Cote D'Ivoire & Minister
Alain St.Ange of Seychelles
Roger Kacou, the Cote D'Ivoire
Minister responsible for
Tourism, and Alain St.Ange, the
Seychelles Minister responsible
for Tourism and Culture, used
the working visit by Minister
Kacou of Cote D'Ivoire to the
Seychelles on the occasion of
the 2015 edition of the
Seychelles Carnaval
International de Victoria for
them to meet and discuss closer
cooperation.
Minister Kacou of Cote D'Ivoire
is a very respected Tourism
Minister of Africa, having come
to government from the private
sector serving as a director of
an international hotel chain for
many years, and very much like
his Seychelles counterpart, both
work tirelessly for Africa to
claim a bigger share of the
world tourism business. The 2015
edition of the carnival in the
Seychelles was for the first
time graced by the presence of a
cultural delegation coming from
West Africa. Cote D'Ivoire was
the first West Africa country to
fly its flag and to use the
“carnival of carnivals” to
showcase its culture to the
world.
Minister Roger Kacou of Cote
D'Ivoire and Minister Alain
St.Ange of the Seychelles,
accompanied by Sherin Naiken,
the CEO of the Seychelles
Tourism Board, held a working
breakfast meeting at the
Kempinski Resort of the
Seychelles which was followed by
a working lunch for ministers
attending the carnival. It was
at the breakfast meeting that
both tourism ministers
representing the Cote D'Ivoire
and the Seychelles agreed to
continue to find ways and means
to consolidate the growth of
tourism in Africa as the unique
selling points of the whole of
Africa is analyzed and showcased
as part of Brand Africa.
"I thanked Minister Roger Kacou
for making time to come to
Seychelles for this year's
carnival. Like me, Minister
Roger Kacou has the continued
development of tourism at heart.
He is a respected minister at
UNWTO meetings and conferences
and is admired by his
colleagues" said Minister Alain
St.Ange as he said thank you to
the Cote D'Ivoire minister to
fly his country's flag at the
carnival on Seychelles.
"One's culture showcases one's
people, and both Minister Roger
Kacou and myself attended the
UNWTO and UNESCO Tourism through
Culture conference in Cambodia.
We both appreciated that it is
through culture that one's
tourism industry can be
consolidated for the long term,
because through culture one was
bringing in the people of the
country to be at the center of
the tourism development of the
country," said Minister St.Ange.
The Seychelles Minister has been
commended by press and
politicians in the four corners
of the world for staging a
cultural event that brings the
world together without politics,
religion, and color of the skin
and to open the doors for
participating countries to
capture the attention of the
large bank of international
press to make their respective
country gain visibility and in
so doing become more relevant in
the world of tourism.
Seychelles is a founding member
of the International
Coalition of Tourism Partners (ICTP) .
Source: Seychelles Ministry of
Tourism and Culture
IVORY COAST LAUNCHES
ECOTOURISM TO SAVE CHIMPANZEES FROM EXTINCTION
Marc-Andre Boisvert, The Associated Press
Published Saturday, May 3, 2014
TAI NATIONAL PARK -- Before dawn in the
thick rainforest of western Ivory Coast, the
air was filled with the sounds of male
chimpanzees screaming, hooting and banging
on trees.
A baby chimpanzee named Dali slowly
stretched out his brown, furry arms and
clumsily scrambled from a branch 20 metres
high for a breakfast of nuts and insects
provided by game rangers. In the next few
minutes he would be joined by 15 others who
soon clambered off into the depths of Tai
National Park.
Chimpanzees normally resent humans, but
scientists in the park have spent decades
"habituating" them so they could be studied.
Two years ago, a Disney film got up close
for the Tim Allen-narrated "Chimpanzee,"
which was set in Tai park.
Now, conservationists and the Ivorian
government hope to take advantage of the
fact that chimps in Tai park are relatively
comfortable around humans by launching
eco-tourism projects designed to stem the
chimpanzee population's precipitous decline.
"Through ecotourism, local people gain
something. They see the value of the forest
... and they will preserve it," said
Christophe Boesch, director of West Africa's
Wild Chimpanzee Foundation who has spent 35
years studying Ivory Coast's chimps.
"The more tourists we have, the more likely
we will be able to win the battle," he said.
Once a thriving population, chimpanzees in
Ivory Coast have experienced a 90 per cent
decline in the last two decades, according
to the World Wide Fund for Nature, which
estimates the global chimpanzee population
is between 150,000 and 200,000.
The last in-depth study, conducted by
Boesch's organization in 2008, said Ivory
Coast's chimpanzee population now is between
8,000 and 12,000. Though no new studies have
since been conducted and chimpanzees are
difficult to track, Boesch said he was
convinced the drop has continued.
One of the biggest factors hurting
chimpanzees in Ivory Coast has been
environmental degradation -- a problem that
was exacerbated when the country's 2010-11
postelection violence which killed more than
3,000 people. Tai National Park is located
in the western region, which saw some of the
conflict's worst fighting. Boesch said six
habituated chimpanzees were killed, probably
by poachers.
Long before the violence, however, humans
were encroaching on the chimps' home. Boesch
said that when he first approached the park
on a drive in 1979 he encountered 100
kilometres of uninterrupted greenery. "We
saw elephants and chimpanzees crossing," he
said.
Now, cocoa fields have replaced the dense
vegetation at the edge of the park, showing
how migrants from Ivory Coast and other West
African countries have reduced the
environment where the country's wildlife can
roam, he said.
The small, mud-brick village of Gouleako is
one of the many near the park's edge that
houses families from throughout the country
and neighbouring Burkina Faso. Residents
make their living largely from cocoa
farming. As land pressure increases, they
have taken to burning away sections of
forest to make room for more fields.
Victor Tere, the village chief, said this
has had a clear effect on the environment.
"Before, when I was young, chimpanzees came
very close to the village. They would
sometimes even come in. Now we don't see
them," he said.
Chimpanzees are also hunted illegally by
Ivorians who consider their meat a delicacy,
according to a study by two American
researchers published in the March issue of
Tropical Conservation Science.
Despite these trends, conservationists see
new hope in two government-run ecotourism
projects that have begun to attract
visitors, however slowly. A typical tour
lasts three days and involves long forest
hikes, climbing the 554-foot Mount Nienokoue
and sleeping in tents. The tourist activity
creates employment and the tourists spend
money among local communities.
"It is important that people see they can
profit from conservation," said Boesch, who
said he has been inspired by
wildlife-viewing programs in Rwanda and
Congo that have turned gorillas into tourist
attractions which have benefited the local
people.
Since January, about 100 tourists have
visited Tai National Park, according to the
national forest agency -- not bad
considering most embassies still discourage
visits to Tai because of the history of
instability in western Ivory Coast.
As it waits for tourism numbers to rise, the
Wild Chimpanzee Foundation has organized
"nature clubs" where volunteers teach
schoolchildren about the forest and what it
contains. It has also launched a snail farm
to provide an alternative to bush meat, and
organized volunteer observation squads so
local residents can play a direct role in
monitoring deforestation.
Boesch said he is realistic about the
potential effect of the projects, however,
and realizes there can be no silver bullet
when it comes to saving Ivory Coast's
chimpanzees.
"We are trying by all means to make a future
for the forest and its animals, and the
battle is not won," he said. "It will never
end. What has been gained can be lost in a
very short time."
LA
CROISSANCE IVOIRIENNE SUSCITE LES CONVOITISES
Le Plan national de
développement ivoirien, qui vient d'être adopté,
veut faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à
l'horizon 2020. Des opportunités s'offrent donc aux
entreprises désireuses d'y faire des affaires.
Qu'elles soient françaises ou non.
Le message à
l'attention des entreprises françaises réunies lundi
2 avril à Paris, au siège d'Ubifrance, pour un
atelier d'information sur la Côte d'Ivoire, était
très clair : l'année 2014 sera celle du boom
ivoirien.
L'agence publique française,
partenaire des entreprises qui souhaitent se lancer
à l'export, vient elle-même d'ouvrir son bureau à
Abidjan, dont le directeur, Gilles Della Guardia,
est enthousiaste. « Il y aura tout à faire,considère-t-il, notamment
participer à la sous-traitance des grands projets,
contribuer à la relance de la consommation et
accompagner le boom immobilier. Ces opportunités
seront possibles grâce aux étapes de la mi-2012 : la
Côte d'Ivoire va atteindre le point d'achèvement de
l'initiative PPTE, ce qui permettra à la France de
signer un contrat de désendettement et de
développement (C2D) ; le pays pourra alors emprunter
à nouveau pour ses grands projets d'infrastructures ».
Ce C2D est le volet bilatéral
français pour l'allègement de la dette, qui s'ajoute
aux annulations consenties dans le cadre
multilatéral du Club de Paris (initiative PPTE -
pays pauvres très endettés).
Un pays émergent à l'horizon
2020
Pour Gilles Della Guardia, cependant,
le premier atout de la Côte d'Ivoire est « le
goût d'entreprendre des Ivoiriens », soutenu
par un Plan national de développement de 11 076
milliards de francs CFA (environ 17 milliards
d'euros) qu'Abidjan vient d'adopter. Le PND
2012-2015, qui veut faire de la Côte d'Ivoire un
pays émergent à l'horizon 2020, développe trois axes
forts : éducation, santé et infrastructures.Parmi
les nombreux projets : la construction de 40
collèges et 3 nouvelles universités, la
réhabilitation de 30 000 salles de classe du
primaire, la rénovation de 17 centres hospitaliers
régionaux et de 54 hôpitaux généraux, la
construction du pont de Jacqueville ou le revêtement
de la route Boundiali-Tengrela.
Des investisseurs venus de
partout
Esmel E. Essis, directeur général du
Centre de promotion des investissements en Côte
d'Ivoire (CEPICI), a souligné que le PND table sur
une croissance de 8,62% en 2012. Un chiffre confirmé
par le Fonds monétaire international (FMI).Ces
perspectives ne manquent pas d'attirer des
investisseurs venus d'ailleurs. Et pas seulement de
France : après que Jean-Luc Ruelle, gérant associé
de KPMG-Côte d'Ivoire, a rapporté l'interrogation
d'une délégation japonaise en visite à Abidjan, qui
s'inquiétait de savoir s'il y avait « une
préférence française en Côte d'Ivoire », Esmel
E. Essis a souligné que « les Belges sont là,
les Espagnols dans les agro-industries, les
Canadiens dans les mines. La Côte d'Ivoire n'est pas
une chasse gardée de la France, nous recherchons les
meilleures expertises. Mais les entreprises
françaises sont les bienvenues. D'ailleurs beaucoup
sont déjà là».Même s'il est difficile à
quantifier, le « retour » français en Côte
d'Ivoire s'inscrit dans un contexte plus général de
redémarrage d'un pays dont « l'administration a
été reprise en main depuis juin 2011 », estime
Jean-Louis Billon, le président de la Chambre de
commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire.Signes
tangibles : la compagnie SN-Brussels assure
désormais sa rotation 7 jours sur 7, et Air France
va changer d'appareil début mai, ce qui lui
permettra de proposer 50 places de plus par jour. Ce
ne devrait pas être inutile pour transporter les
participants au Forum d'affaires franco-ivoirien,
organisé par le CEPICI et Ubifrance du 14 au 17
octobre 2012 à l'hôtel Ivoire.
Roger Kacou, Ministre du Tourisme s’est
entretenu avec la presse sur le thème ‘’Relance
du Tourisme, stratégies et opportunités’’ à
l’occasion de la 3è édition des Rendez-vous du
gouvernement.
Plus d’un milliard de touristes ont visité le
monde en 2012 pour plus de 500 000 milliards de
F CFA avec à la clé la création de millions
d’emploi. Aujourd’hui, le tourisme plane sur
toutes les autres activités en termes de
recettes. Qu’en est-il pour la Côte d’Ivoire ?
A ce sujet, Roger Kacou, ministre ivoirien du
tourisme nous rassure.
« Avec le vote
par l’assemblée nationale le 28 février 2014 du
nouveau code du tourisme, la mobilisation des
ressources humaines, financière et matérielles
pourra ainsi se faire à travers une synergie
dynamique des contributions de tous les acteurs
» explique-t-il.
Le développement du tourisme en Côte d’Ivoire
est une ambition du gouvernement ivoirien.
L’adoption d’un document de la politique
générale qui fixe un cadre institutionnel
opérationnel, devrait favoriser l’amélioration
des performances et le développement du secteur
touristique.
‘’Actuellement,
la Côte d’Ivoire compte 1580 hôtels pour une
capacité globale de 19855 chambres. Plusieurs
formes de tourismes s’offre à nous à savoir, le
tourisme d’affaires et de congés, de loisir, le
tourisme sportif, gastronomique, l’agrotourisme,
et le tourisme balnéaire. Nous envisageons la
création d’un institut supérieur de l’hôtellerie
qui sera installé à Yamoussoukro qui délivrera
des Bachelors. Nous avons besoin d’investisseurs’’,
souligne Roger Kacou.
Selon le ministre du tourisme, la mission
générale du tourisme ivoirien est d’améliorer
l’environnement du secteur tourisme, d’améliorer
l’offre de services du secteur du tourisme et la
promotion du tourisme.
« Le Tourisme a
besoin du concours de tous. Le Tourisme peut et
doit être le levier de l’émergence ivoirienne.
Il existe une nouvelle industrie en Côte
d’Ivoire, celle du Tourisme » a-t-il
conclu.
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