Index Francophone

Pays africains
Cameroun
Cote d'Ivoire
Gabon
Guinee
Maroc.
Ouganda
Seychelles
Togo

Themes
Asie Francophone
Diouf Abdou
Faune
La francophonie
Le monde francophone
Media
Mode Cameroun
Mode Ghana
Mode Guinée
Nouveaux Horizons
Nouvelles Africaines
Photos mode
Senghor, Leopold

Canada
Québec 2008
Salon de Tourisme
Maison de l'Afrique

Jeune Afrique

 


Programme Editorial
Jerry W. Bird, Editeur et Publisher

 

En imprimant en Français et en Anglais, notre but est d'attirer une trés grande délégation d'Americains du Nord, des Antilles et au delà. Africa Travel Magazine est unique, il vise des groupes qui vendent le tourisme dans toute l'Afrique. Nous essayons d'atteindre un marché influent par l'intermédiaire des compagnies aériennes, des Aéroports, des Agences de Voyage, des Ambassades, des bureaux de tourisme, et du puissant site ATA mondial. 

airhwy@smartt.com

L'HERMIONE SUPERSTAR A NEW YORK LE 4 JUILLET 2015

 
La frégate "L'Hermione" a salué samedi la Statue de la Liberté à New York, point d'orgue symbolique de son voyage, à l'occasion de la fête nationale américaine célébrant l'indépendance du pays le 4 juillet 1776.

La réplique du trois-mâts de La Fayette, symbole de l'amitié franco-américaine, a salué la Statue aux environs de midi (16H00 GMT), entourée d'une flottille de dizaines de bateaux qui l'avaient auparavant rejointe près du pont du Verrazano, dans la baie de New York.

Tous ont ensuite fait route ensemble vers l'île de la Statue de la Liberté, autre symbole de l'amitié franco-américaine puisqu'elle a été donnée par la France aux Etats-Unis en 1884.

Le passage près de la Statue, saluée par deux avions F18 de l'armée américaine, et un jet de lances de pompiers, était le point d'orgue symbolique du voyage américain de L'Hermione, entamé le 5 juin à Yorktown (Virginie, est). 

Les ministres français de l'Ecologie Ségolène Royal et de la Défense Jean-Yves Le Drian y ont assisté depuis un bateau des garde-côtes, le "Sturgeon Bay", avant que L'Hermione n'effectue une boucle sur la rivière Hudson, qui longe Manhattan par l'ouest.

Elle devait ensuite jeter l'ancre pour la nuit sur la petite île de Governors island.

- Symbole fort -

"Cette image de L'Hermione à New York devant la Statue de la Liberté, nous l'attendions depuis plus de vingt ans. Elle a été plus belle encore que ce que nous avions imaginé", a déclaré Benedict Donnelly, président de l?association Hermione-La Fayette, exprimant son "immense gratitude pour tous ceux qui nous ont aidés à être aujourd'hui à New York".

L'Hermione, dont la construction à Rochefort (ouest de la France) a exigé 17 ans, est la réplique exacte du trois-mâts à bord duquel le jeune marquis de La Fayette était venu en 1780 apporter le soutien de la France aux insurgés américains contre l'Angleterre, un an avant la bataille décisive de Yorktown à l'automne 1781.

"L'Hermione était venue ici pour que l'Amérique obtienne son indépendance", a rappelé le commandant du trois-mâts Yann Cariou. "On l'y a aidé. On est là pour célébrer cet anniversaire de l'indépendance, il ne peut pas y avoir de symbole plus fort", avait-il ajouté mercredi à l'arrivée de L'Hermione à New York.

La frégate, partie de France le 18 avril, était arrivée à Yorktown le 5 juin. Elle avait ensuite remonté la côte est des Etats-Unis, faisant escale à Mount Vernon près de Washington, Annapolis, Baltimore et Philadelphie, hauts lieux de la révolution américaine.

A New York, pendant trois jours de festivités, des milliers de personnes ont pu visiter le majestueux trois-mâts, amarré au pied des gratte-ciel au Pier 15, au sud de Manhattan.

Les amateurs ont aussi pu (re)découvrir l'histoire de La Fayette "l'enfant général", à la faveur d'une exposition au musée de la New York historical society, ouverte jusqu'en octobre.

La frégate a aussi servi de cadre à la remise de la légion d'honneur à plusieurs vétérans américains, par le ministre français de la Défense vendredi.

Après les célébrations du 4 juillet, L'Hermione devait reprendre sa route vers le nord. Elle fera encore escale à Greenport, Newport, Boston, Castine, Lunenburg au Canada, avant l'archipel français de Saint-Pierre et Miquelon, au sud de Terre Neuve.

Elle retraversera ensuite l'Atlantique direction Brest, où elle est attendue le 10 août, avant son retour à Rochefort à la fin août.

Le patron d'Ariane space souhaite une Ariane 6 au plus vite

Paris (AFP) - 17.09.2014 19:14


 
Image fournie le 29 juillet 2014 par l'Agence spatiale européenne (ESA) d'Ariane 5 au décollage sur la base de Kourou, en Guyane française

Le patron d'Arianespace, Stéphane Israël, a souhaité disposer au plus vite du nouveau lanceur Ariane 6, qui doit remplacer l'actuelle Ariane 5, et estimé qu'il ne fallait pas qu'une version intermédiaire ne vienne retarder le projet.

"Aujourd'hui, avec l'ensemble de nos partenaires, les agences spatiales, l'industrie, nos clients, nous avons le sentiment que ça y est, nous y sommes, nous avons la bonne Ariane 6, celle qui sera parfaitement adaptée à la prochaine décennie", a-t-il déclaré sur France Info.

"Donc nous, ce que nous disons, c'est oui, allons-y, on fonce", a-t-il ajouté. "Il y a différents scénarios, mais il y a aujourd'hui un scenario ambitieux, qui serait un premier vol d'Ariane 6 en 2020".

Interrogé sur la possibilité de disposer d'un lanceur intermédiaire, tel que défini dans le projet Ariane 5ME, il a estimé que celle-ci ne devrait pas retarder l'arrivée d'Ariane 6, alors que les Européens doivent trancher entre ces deux options lors d'une conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA) en décembre au Luxembourg.

"Ce que je souhaite aujourd'hui, c'est que nous disposions d'Ariane 6 le plus vite possible, et il faut positionner cette évolution du lanceur, Ariane 5ME, par rapport à cet objectif", a-t-il déclaré.

"Aujourd'hui, on est tous d'accord pour dire que cette Ariane 6 est la bonne. Donc, si on devait aller vers une évolution intermédiaire, dite Ariane 5ME, cela ne doit pas retarder la mise en oeuvre d'Ariane 6", a-t-il insisté.

Confronté à la concurrence de l'américain SpaceX en matière de coûts de lancements, Stéphane Israël a estimé qu'Ariane 6 permettrait d'afficher des coûts compétitifs.

"L'idée serait de pouvoir vendre ce lanceur, Ariane 6, 90 millions d'euros, voire peut-être un petit peu moins", a-t-il indiqué, en comparaison de coûts de lancements "aux alentours de 150 millions d'euros" pour Ariane 5.

"Il faut absolument baisser nos coûts et là oui, ce lanceur permettrait de mettre deux satellites, puisque vous savez que la marque de fabrique d'Arianespace, c'est qu'on envoie deux satellites, un petit et un gros", a-t-il expliqué.

"Là, on pourrait mettre deux satellites, soit deux petits, soit deux moyens, soit un gros et un petit, à un prix qui serait parfaitement en phase avec les ambitions de notre concurrent", a-t-il ajouté.

Stéphane Israël a par ailleurs estimé qu'un lanceur Ariane 6 permettrait d'afficher des coûts compétitifs face à la concurrence de l'américain SpaceX dont les coûts de lancements sont moindres.

"L'idée serait de pouvoir vendre ce lanceur, Ariane 6, 90 millions d'euros, voire peut-être un petit peu moins", a-t-il indiqué, en comparaison de coûts de lancements "aujourd'hui aux alentours de 150 millions d'euros" pour Ariane 5. "C'est une baisse significative du coût du lanceur."

"Il faut absolument baisser nos coûts. (...) Ce lanceur permettrait de mettre deux satellites, puisque vous savez que la marque de fabrique d'Arianespace, c'est qu'on envoie deux satellites, un petit et un gros", a-t-il expliqué.

"Là, on pourrait mettre deux satellites, soit deux petits, soit deux moyens, soit un gros et un petit, à un prix qui serait parfaitement en phase avec les ambitions de notre concurrent", a-t-il ajouté.

Selon Stéphane Israël, "la volonté politique est là, la volonté politique de la France est très forte vis-à-vis d'Ariane", et il reste à convaincre les Allemands, alors que Berlin penchait jusqu'ici en faveur d'une version intermédiaire d'Ariane.

"L'Allemagne est le deuxième contributeur Ariane. Donc il faudra que l'Allemagne veuille Ariane 6 et nous devons aujourd'hui convaincre nos amis Allemands", a-t-il reconnu.

 

© 2014 AFP