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XVIe Sommet de la Francophonie à
Madagascar
Une première!
Une expression récurrente de ce Sommet de la
Francophonie édition 2016. C'était une première
pour le pays hôte, qui n'avait pu organiser celui de
2010, alors que Madagascar traversait une crise
politique et sociale.
Une première aussi pour la Secrétaire générale de la
Francophonie, Michaëlle Jean, élue lors du dernier
Sommet de Dakar, en 2014. Elle a voulu accorder plus de
place aux femmes (sous-représentées, par ailleurs, parmi
les chefs d'Etat francophones) et aux jeunes dans la
Francophonie. Cette impulsion a trouvé un écho dans les
discours du Canadien Justin Trudeau (dont c'était le
premier Sommet) et du Nigérien Mohamad Issoufou.
Et enfin, c'est la première fois qu'un chef d'Etat
français n'assistait pas à la conférence de presse de
clôture. Le drapeau et l'étiquette "France" figuraient
pourtant en bonne place sur l'estrade du centre de
conférence au terme du Sommet. Sauf que... François
Hollande ne s'est jamais présenté. Le président français
avait déjà quitté le Sommet. Sa place sera prise par le
ministre des Affaires étrangères arménien Edouard
Nalbandian.
Lors de cette conférence de presse de clôture, le
président malgache Hery Rajaonarimampianina s'est
félicité du bon déroulement de l'événement, en forme de
test pour le pays, encore instable politiquement et qui
avait déployé un niveau de sécurité maximum.
Il s'est dit aussi très fier des Malgaches. Les chefs
d'Etat invités se sont aussi réjouis d'un Sommet "réussi"
et en ont profité pour congratuler le président.
Prochaines étapes : Arménie et Tunisie
La Secrétaire générale de la Francophonie a annoncé les
pays hôtes des deux prochains Sommets. En 2018, ce sera
l'Arménie. Il faut dire que le pays a mené une campagne
agressive pour l'emporter.
Le Sommet va donc quitter le continent africain où il se
déroulait depuis l'édition de 2010 organisée à Kinshasa,
en RDC. Mais il y reviendra en 2020.
Le XVIII Sommet de la Francophonie se tiendra, lui, en
Tunisie afin de marquer les 50 ans de l'OIF et les 20
ans de la fin de Habib Bourguiba, l'un des pères de la
francophonie. Etrangement, ni le chef d'Etat arménien,
ni le président tunisien ne sont venus représenter leur pays
en personne.
Quatre nouveaux entrants
Dès samedi 26 novembre, la Conférence ministérielle de
la Francophonie a statué sur l'entrée
de quatre nouveaux membres observateurs. La Nouvelle-Calédonie,
collectivité d’Outre-mer française ; l’Argentine ;
la Corée du Sud et
la province canadienne de l’Ontario.
Selon la Secrétaire générale, il faut tirer les femmes
de l'économie informelle. Les impliquer, ainsi que les
jeunes, "dans l'économie, car c'est le
meilleur moyen de lutter contre l'insécurité." Et
d'ajouter "le développement ne va pas sans
davantage de sécurité."
Le développement, un thème au programme de ce Sommet "croissance
partagée et développement responsable". Les membres de
l'OIF ont donc rappelé les valeurs que l'organisation
doit promouvoir, notamment les libertés, le
développement durable et la lutte contre la
radicalisation dans l'espace francophone.
Sur le terrorisme, Michaëlle Jean a souligné que la
Francophonie devait mutualiser et mieux organiser ses
moyens de lutte et les expériences de chacun. Car comme
elle l'a rappelé, les pays francophones ne sont pas
épargnés.
Ce Sommet a aussi été l'occasion de signer des accords
bilatéraux. Ainsi la France, au travers de son Agence
pour le développement (AFD) a-t-elle signé un accord de
financement de 65 millions d'euros.
Justin Trudeau, la star du Sommet
Avec des déclarations comme "Je
suis féministe",
assorties d'appels aux hommes à défendre les droits des
femmes et des minorités homosexuelles, le Premier
ministre canadien donne un nouveau ton au discours de la
Francophonie :
A une journaliste malgache qui lui demande en conférence de
presse pourquoi aborder à Madagascar le sujet si tabou des
LGBT, il répond : "Je parle des droits humains
partout où je vais dans le monde, à Cuba, en Chine… Et si,
ici, ces conversations rendent les gens mal à l’aise et bien
tant mieux. Je reconnais que ce soit un enjeu sensible mais
il faut qu’on en parle. Beaucoup de Malgaches et d’Africains
m'ont remercié d’avoir parlé avec une grande franchise."
Les promesses de la
Francophonie
"La Francophonie est une promesse qui sera tenue,"
a aussi affirmé le président François Hollande. Mais les bonnes
intentions de la Francophonie, souligne un chroniqueur du quotidien L'Express
de Madagascar, importunent beaucoup de dirigeants
présents à Antananarivo. Démocratie, bonne gouvernance,
développement durable, libertés, Etat de droit... On est
encore très loin de l'"espace démocratiquement
irréprochable" évoqué par le Belge Rudy Demotte.
LE
S.G. DE L'O.I.F. ABDOU DIOUF CLAME A KINSHASA QUE "L'AFRIUE
CENTRALE RESTE LA COLONNE VERTEBRALE DE LA
FRANCOPHONIE"
KINSHASA - LE SECRETAIRE GENERAL DE L'OIF ABDOU
DIOUF QUI PARTICIPE A KINSHASA AUX ACTIVITES DU
SOMMET DE LA FRANCOPHONIE MULTIPLIE LES DECLARATIONS
SUR L'IMPORTANCE DE CETTE ORANISATION AINSI QU'IL
INDIQUE NOTAMMENT DANS UNE INTERVIEW A LA PRESSE
QUE
"LA COLONNE VERTEBRALE DE LA FRANCOPHONIE" EST
SITUEE EN "AFRIQUE CENTRALE"
Alors que s’ouvre à Kinshasa le 14ème Sommet de la
Francophonie, le secrétaire général de
l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF),
Abdou Diouf, s’est offert au quotidien Le Potentiel.
Comme d’autres qui partagent la même conviction,
Abdou Diouf pense que l’avenir de la Francophonie se
joue en Afrique ; l’Afrique centrale en est la
colonne vertébrale. En accueillant le 14ème Sommet
de la Francophonie, la RDC confirme son leadership
pour la pérennisation de la langue française dans le
continent noir. Interview.
Monsieur le Président, nous voici à la veille du
XIVème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement
francophones. Etes-vous satisfait du déroulement
des préparatifs de ce Sommet ?Je n’ai pas moi-même
suivi, au jour le jour, les préparatifs du Sommet de
Kinshasa, mais les comptes rendus fidèles que m’en a
fait mon Conseiller spécial Ousmane Paye qui préside,
au sein de l’OIF le Comité de pilotage pour
l’organisation des Sommets et ceux de l’ensemble des
équipes de l’OIF qui se sont relayées dans votre
capitale depuis plus d’un an, me rassurent à tout
point de vue.
Quoiqu’il en soit, je tiens à dire que, je suis
heureux d’être à Kinshasa pour ce premier Sommet de
la Francophonie en République démocratique du Congo
et en Afrique centrale. Je voudrais remercier les
Congolais de nous accueillir ici chez eux. Je sais
que c’est une logistique complexe de recevoir tant
de chefs d’Etat et de gouvernement. A quelques
heures de l’ouverture, je suis certain que ce Sommet
se déroulera très bien et restera dans l’histoire de
notre Organisation comme un moment très important,
autour de la langue française, de la démocratie, des
droits de l’Homme et de l’Etat de droit, de
l’environnement et de l’économie, notamment.
Pour vous qu’est-ce que le monde francophone peut
attendre du Sommet de Kinshasa ?Comme je vous le
disais, c’est, depuis que la Francophonie organise
des Sommets en 1986, le premier Sommet à avoir lieu
en République démocratique du Congo. C’est aussi le
premier à se tenir en Afrique centrale qui reste la
colonne vertébrale de la Francophonie en raison du
nombre important de locuteurs francophones. Le monde
francophone se réunit ici sur la base d’une décision
qui a été prise par les chefs d’Etat et de
gouvernement en 2008, au Sommet de Québec, et qui a
été confirmée en 2010, lors du Sommet de Montreux.
Nous aurons des échanges riches et fructueux
notamment sur la langue française, sur les enjeux
environnementaux et économiques, sur la place de
l’Afrique dans la gouvernance mondiale, sans oublier
les droits de l’Homme, la gouvernance démocratique,
la paix et la sécurité. Je n’oublie pas non plus les
crises qui secouent certains pays de notre espace,
avec, en tout premier plan, la situation tragique du
Mali qui touche toute la région du Sahel et la
situation dramatique dans l’est de la RDC.
Certains observateurs de la politique internationale
estiment que dans la crise au Mali et en RDC, la
Francophonie se contente de déclarations et
n’envisage pas d’actions concrètes ?
Certainement pas. La crise qui secoue le Mali et
toute la région sahélienne est à la fois très grave
et complexe parce que multidimensionnelle. Il faut
crédibiliser et consolider la transition à Bamako,
il faut clarifier les objectifs des partenaires
internationaux et les approches pour traiter la
question du Nord, et en particulier l’action à mener
contre les mouvements terroristes et les
narcotrafiquants.
Il faut agir auprès du Conseil de sécurité pour
mobiliser la Communauté internationale et obtenir
une intervention rapide et conséquente qui éradique
ce cancer qui risque de se métastaser dans toute
l’Afrique. Dans nos domaines de compétences et avec
notre expertise, c’est dans ce sens que nous œuvrons
à trouver des réponses à ces défis et ces menaces.
En ce qui concerne la RDC, nous sommes mobilisés
depuis longtemps sur la question de l’Etat de droit,
la promotion de la démocratie et des droits de
l’Homme.
Nous avons notamment, en juillet dernier, soutenu
l’organisation et participé à une table ronde
réunissant les autorités publiques et les
organisations de défense des droits de l’Homme. Nous
avons appelé de nos vœux une loi réformant la CENI,
et une autre portant sur la création d’une
Commission des droits de l’Homme. Nous attendons de
voir les résultats des travaux de l’Assemblée
nationale. Nous exhortons la Communauté
internationale à prendre, à bras-le-corps, la
situation dans le Nord-Kivu.
Dans ce monde en
pleines mutations géopolitiques et économiques,
quelles sont les stratégies de votre organisation ?
Face à la crise globale que nous traversons, face à
des changements sans doute inéluctables dans les
modes de production et de consommation, face à la
nécessité d’impliquer toute la société dans
l’adoption de nouveaux modèles, la Francophonie
n’hésite pas à afficher son ambition de contribuer à
la mise au point de solutions innovantes. C’est
l’essentiel du plaidoyer conjoint que le Secrétaire
général du Commonwealth et moi-même poursuivons,
devant le G20, en faveur des pays les plus petits,
pauvres et vulnérable.
Nous voulons un monde qui refuse la pensée unique,
qui accepte que toutes les langues et les cultures
cohabitent. Sur le plan international, il est
important que toutes les grandes langues de
communication internationale puissent vivre. Nous
sommes convaincus que le monde ira mieux si on
respecte les diversités culturelles, religieuses,
identitaires, etc. Mais nous croyons aussi à un
corpus de valeurs de civilisation communes qui
n’admet aucun relativisme.
L’OIF dispose de textes normatifs, en particulier la
déclaration de Bamako de 2000, où sont consignées
les obligations de ses Etats membres en matière de
démocratie, de liberté, de droits de l’Homme, de
l’égalité entre les femmes et les hommes, avec des
instruments, des procédures, mais aussi des
sanctions pour ceux qui ne les respectent pas. Et
partout dans le monde, au côté de la communauté
internationale, l’OIF travaille à la prévention des
conflits et à la consolidation de l’état de droit –
notamment pour favoriser la tenue d’élections libres,
fiables et transparentes.
Les mauvaises langues disent que ce sommet de
Kinshasa est le vôtre à cause de la manière dont
vous vous êtes dépensé pour sa tenue alors que
certains pays étaient très réticents. Un cadeau à
l’Afrique centrale ? Avez-vous l’impression d’avoir
accompli une mission ?
Ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui en
2008 et 2010 l’ont ainsi décidé. Il est vrai que, en
tant que Secrétaire général de la Francophonie, je
connais l’importance de cette région pour l’avenir
de notre communauté. L’ignorer n’aurait pas de sens.
C’est aussi l’expression de la solidarité que nous
prônons. Vous savez bien qu’un Sommet devait déjà
avoir lieu ici en 1991. Les chefs d’Etat et de
gouvernement avaient décidé son report à l’époque.
Depuis lors, la Francophonie n’avait jamais organisé
de Sommet dans la région. Aujourd’hui, je suis
heureux que ce projet aboutisse. Je sais que les
Chefs d’Etat et de gouvernement présents à Kinshasa
réitèreront fermement les valeurs francophones au
cours de leurs discussions au moment du Sommet.
Le Potentiel
OIF secretary-general defends francophone visa plan
Paris, France (PANA) – The secretary-general of
the International francophone organization (OIF), Abdou
Diouf, on Wednesday defended the plan to introduce a
"Francophone visa" describing it as a "beautiful
project" that should not be abandoned despite several
obstacles.
Speaking in an interview with PANA in Paris ahead of the
14th Francophone summit scheduled for 12-14 October in
Kinshasa, the capital of Democratic Republic of Congo,
he said it was meant to facilitate the free movement of
people in member countries of the organization.
"The free movement of people is an ancient
problem...Each state has demographic, political and
economic goals different from those of their
neighbouring or other countries," Diouf, who is the
former Senegalese president, said.
He urged Francophone member countries not to give up the
dream of a "Francophone visa", pointing out that it took
Europe time to reach the Schengen accord.
"The Francophone visa is a beautiful project, that
shouldn't be abandoned...," Mr Diouf added.
Businessmen, artists and intellectuals intend to
petition heads of State and government who will attend
the Kinshasa summit on the problems facing the free
movement of people in the Francophone space.
Many people who were to attend the World French Language
Forum held last July in Quebec, Canada, could not be
present because of the lack of visa, despite the
invitation letters duly signed by organizers.03 october
2012 22:19:43
LE XIVeme
SOMMET DE LA FRANCOPHONIE ACCOUCHE DE LA DECLARATION DE
KINSHASA
KINSHASA, 14/10/2012
LES
LAMPIONS SE SONT ETEINTS SUR LE XIVeme SOMMET DE LA
FRANCOPHONIE ORGANISE A KINSHASA DU 13 AU 14 OCTOBRE
2012. D'IMPORTANTES RECOMMANDATIONS ONT ETE PRISES A
L'ISSUE DE CES ASSISES. IL NE RESTE QUE LA MISE EN
OEUVRE. CI-DESSOUS LA DECLARATION DE KINSHASA
Déclaration de
Kinshasa
Preambule
1. Nous, Chefs d’Etat et de gouvernement des
pays ayant le français en partage, réunis les 13 et
14 octobre 2012 à Kinshasa, en République
Démocratique du Congo, à l’occasion du XIVe Sommet
de la Francophonie, saluons chaleureusement la tenue,
pour la première fois en Afrique centrale, de ce
Sommet. En vue de confirmer la Francophonie comme
acteur important des relations internationales, nous
avons décidé de consacrer ce Sommet au thème :
« Francophonie, enjeux environnementaux et
économiquesface à la gouvernance mondiale »
2. Nous affirmons l’impérieuse nécessité de veiller
à ce que la mondialisation soit au bénéfice de tous
et de promouvoir une gouvernance environnementale au
service de la qualité de la vie. Nous estimons que
les défis de la lutte pour la réduction de la
pauvreté demeurent pressants au regard du niveau
actuel de réalisation des objectifs du Millénaire
pour le développement.
3. Nous réaffirmons la spécificité de la
Francophonie, fondée sur la langue française et les
valeurs qu’elle promeut : la diversité culturelle,
le multilinguisme, la paix, la démocratie, l’Etat de
droit, les droits de l’Homme, l’égalité entre les
hommes et les femmes, le développement durable,
l’éducation et la solidarité.
Invitons le Secrétaire général de la Francophonie à
offrir ses bons offices aux fins de soutenir les
efforts diplomatiques de la Conférence
internationale sur la région des Grands Lacs, tout
en prenant en compte le travail accompli par
l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine
et la Communauté de développement d’Afrique australe; Encourageons
l’Organisation internationale de la Francophonie à
poursuivre son action pour le règlement pacifique
des crises et des conflits, notamment à travers son
soutien aux efforts déployés sur les plans régional
et international en vue du rétablissement d’une paix
juste et durable dans la région des Grands Lacs.
La Francophonie (OIF), c'est 56 pays dans le monde, le
Commonwealth 54 pays dans le monde. La Francophonie,
c'est 28 millions de km2, le Commonwealth c'est 31. La
Francophonie, c'est pratiquement 1 milliard d'être
humain, le Commonwealth, c'est 2 mais en y incluant
l'Inde qui, à elle seule, compte plus d'1 milliard (23
langues officielles, 4000 autres langues). La
Francophonie est loin d'être ridicule. Vive la
différence culturelle ! Vive toutes ces nations qui ont
rejoint la Francophonie !
NORODOM
SIHANOUK: PERE DE L'INDEPENDANCE CAMBODGIENNE… ET DE LA
FRANCOPHONIE
Norodom Sihanouk s'est éteint à Pékin dans sa quatre
vingt-dixième année.
Avec Habib Bourguiba, Léopold Senghor et Hamani Diori,
il avait été dans les années 60 l'un des pères de la
francophonie.
Lettre
d'information de l'Organisation internationale de
la Francophonie
La Francophonie celebre sa Journée Internationale
A l'occasion, les activités du XIVe Sommet de Kinshasa
sont lancées
"Le français est une chance". C'est sous ce thème que
les francophones du monde entier celebrent leur journée.
Et la représentante personnelle du Chef de l'Etat a la
Francophonie, Mme Isabel Machik Ruth Tshombe souscrit
totalement a ce thème, note-t-on dans un communique de
presse, estimant que le français est en RDC la langue
qui permet a une population multilingue de se comprendre.
"Cette langue nous permet nous faire comprendre entre
nous congolais de divers confins. Le français est donc
la langue fédératrice en RDC. Aujourd'hui, le français
de la RDC n'est pas celui de France ou du Canada ou de
la Cote d'Ivoire c'est un français qui a des
specificites congolaises. C'est devenu aussi une langue
congolaise. c'est grâce a cette langue que nous avons
aussi l'ouverture au monde.
Mais cette Francophonie qui utilise le français prône
aussi l'utilisation par les différents membres de leur
langues nationales. Elle fait la promotion de
l'apprentissage de ces langues nationales en Afrique";
un programme qui permet aux enfants de notre pays de
commencer leur scolarité dans une de 4 langues
nationales", a declare Mme Isanbel tshombe.
Ainsi, indique-t-elle que la célébration de cette
journée aura donc une connotation particuliere en RD
Congo avec le lancement ce 20 mars, de l'année de la
Francophonie dans ce pays. " c'est une journée
importante pour les francophones du monde. Cette année,
elle revêt une coloration spéciale pour la RDC. C'est le
début de l'année de la Francophonie. Par ce que si la
RDC est francophone, au mois d'Octobre elle aura
l'insigne honneur de recevoir le XIVeme sommet de la
Francophonie. Ce 20 Mars devrait être un jour
d'allégresse pour tout le peuple congolais", a-t-elle-dit.
"Depuis 2002, nous avons cree le mois de la Francophonie
en RDC pour célébrer".
il y'a lieu de signaler par ailleurs que le président du
comite de pilotage de sommets de l'organisation
internationale de la Francophonie et conseiller spécial
du secrétaire général de la Francophonie, Mr. M.Ousmane
Paye arrive a Kinshasa. Sa mission s'inscrit dans le
cadre de suivi de préparatifs du sommet de Kinshasa.
Quand a ce XIVeme Sommet, signalons que c'est
aujourd'hui meme que les activités accompagnatrices de
cette grande conférence internationale sont lancées en
coïncidence avec la célébration de la Journee
internationale de la Francophonie. Deja hier, le
ministre de la coopération internationale et régionale,
Mr. Adolphe Lumanu Buana Sefu avait procède a
l'inauguration officielle du Siege du Comite Nationale
d'organisation de ce sommet a Kinshasa-Gobe sur l'avenue
de la Justice.
L'activite solennelle marquant cette journée
internationale est donc organisée a Kinshasa au Grand
hôtel Kinshasa. La Journee internationale de la
Francophonie, instituée depuis le 20 mars 1971. Pour
cette année, cette journée doit rappeler aux Congolais
que leur pays est l'hôte du XIVeme sommet de la
Francophonie. Celui-ci se tiendra du 12 au 14 octobre
prochain, avec comme thème: "Francophonie, enjeux
environnementaux et économiques face a la gouvernance
mondiale"
Lepetit Baende
Aux Seychelles, une cohabitation avec l'anglais
Depuis 1976, les 115 îles de l'archipel des
Seychelles forment un État indépendant, membre du
Commonwealth.
Français, langue officielle
Aux Seychelles, la langue courante est le créole.
L'anglais et le français sont parlés par une grande
partie de la population métissée, originaire
d'Europe, d'Afrique et de l'Inde. Le français est
restée une langue valorisée pour les étapes
importantes de la vie comme les demandes en mariage,
les chansons dites "romantiques", les avis de décès,
etc., mais aussi pour les médias écrits, la lecture
en général et l'affichage commercial. Après le
créole, le français est la langue la plus utilisée
par le clergé catholique. De façon générale, c'est
la langue de la culture occidentale. Quant à
l'anglais, c'est celle de l'administration, du
commerce, des affaires internationales et souvent de
la télévision.
Une colonisation partagee
Les premiers à visiter l'archipel des Seychelles
furent probablement des marchands arabes. Mais les
premiers comptes-rendus écrits ont été réalisés par
des explorateurs portugais en 1505. Les îles ont été
utilisées par des pirates avant l'arrivée des
Français qui les occupèrent en 1756. Les
colonisateurs nommèrent les îles "Seychelles" pour
faire honneur à Jean Moreau de Séchelles, alors
contrôleur général des Finances de Louis XV. Les
îles passèrent juridiquement sous le contrôle de la
Couronne britannique en 1814 après les guerres
napoléoniennes. Bien implanté aux Seychelles, le
français a réussi à s'enraciner malgré les 58 ans
seulement de présence coloniale.
La France réinvestit aux Seychelles
Aujourd'hui, les Seychelles et la France partagent
de nombreuses activités et travaillent au
renforcement des liens de solidarité entre les pays
de l'Océan indien. La France plaide auprès de la
Commission européenne la cause des Seychelles dans
des dossiers à caractère commercial (négociation des
Accords de partenariat économique, accès
préférentiel des conserves de thon, barrières
sanitaires concernant l'espadon, etc.) Néanmoins,
les sociétés françaises sont peu nombreuses dans
l'archipel en raison de la petite taille du marché
et des difficultés rencontrées pour convertir les
roupies en devises.En termes d'éducation, la
francophonie est en progrès aux Seychelles. Depuis
1997, le français a été réintroduit de manière plus
soutenue dans l'enseignement, et en 2004, un diplôme
d'Education en Langue Française a été introduit dans
la scolarité. Les programmes de coopération en la
matière s'appuient sur la formation, les bourses et
l'aide à la diffusion. Entre février 2003 et mars
2005, la France a cofinancé l'installation d'une
seconde chaîne nationale, francophone, diffusant
aujourd'hui TV5 dans les deux principales îles.
Magnifique!
Our Magazine is now printed in French.
by
Muguette Goufrani
A
window sign at our Alliance Française Club
in Vancouver, Canada reads, "One out of every three
Canadians speaks French." Montreal is the second
largest French speaking city in the world, and each
fall it hosts the SITV
Travel Show,
which is attracting African exhibitors. That's a
key fact to know when marketing tourism to North
America. Yet did you realize that half of Africa
speaks French? When the Africa Travel Association's
Board of Directors agreed to print our magazine in
both French and English we were overjoyed. Africa
Travel Magazine's new format opens the door to
travel and investment opportunities galore.
This decision doubles our reach and influence by
appealing to the entire Francophone Community. To
emphasize the point, our next ATA International
Congress is May 2007and the host city will be Addis
Ababa. Ethiopia.
French
Speaking countries
featured in our current
magazine and online include: Cameroon,
Benin,
Burkina
Faso,
Cote
d'
Ivoire,
Djibouti,
Gabon,
Guinea,
Madagascar,
Mali,
Mauritius,
Morocco,
Senegal,
Seychelles,
Togo,
Tunisia
A
major part of Africa is French speaking
La Francophonie is an active, positive force,
whose members are: Albania, Algeria, Andorra,
Canada, Cape Verde, Central African Republic, Chad,
Comoros, Congo Democratic Republic, Congo Republic
(Zaire), Cote d'Ivoire, Djibouti, Dominica, Egypt,
Belgium, Benin, Bulgaria, Burkina Faso, Burundi,
Cambodia, Cameroon, France, Gabon, Guadeloupe,
Guiana, Guinea-Bissau, Equatorial Guinea, Haiti,
India (Pondicherry), Italy (Val d'Aoste) Jersey
Island, Laos, Lebanon, Luxembourg, Madagascar,
Mali, Mayotte, Morocco, Mauritius, Mauritania,
Moldava, Monaco, New Caledonia, Niger, Reunion
Island, Romania, Rwanda, Saint Lucia, Sao Tome and
Principe, Senegal, Seychelles, St. Pierre &
Miquelon, Switzerland, Syria, Tahiti, Tunisia,
Wallis & Futuna, Wanuatu, Vietnam, Macedonia,
Poland, USA (Wisconsin, Louisiana, New England). We
will receive subscriptions to Africa Travel
Magazine from most of the above locations thanks to
this important step.
Contact
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mailto:africa@dowco.com
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