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Le
Monde de la Francophonie
Secretary General of La Francophonie : Michaëlle
Jean Administration and Cooperation CESAR: LA
DIRIGEANTE DE LA FRANCOPHONIE SALUE LE TRIOMPHE
D'ABDERRAHMANE SISSAKO MAURITANIA
La secrétaire générale de la Francophonie
Michaëlle Jean a salué samedi le triomphe du
cinéaste Abderrahmane Sissako dont le film
"Timbuktu" a remporté sept récompenses lors
de la quarantième cérémonie des César." Dans
une période d'exaspération des tensions
entre communautés ethniques, sociales ou
confessionnelles, le film d'Abderrahmane
Sissako rappelle à la fois qu'aucune
civilisation n'est à l'abri des dérives
sectaires et que toute civilisation porte en
elle les valeurs humanistes aptes à la
construction d'une société de paix et de
liberté, où l'équilibre est rendu possible
par le respect de la dignité de chacun",
a-t-elle déclaré, citée dans un communiqué L'Organisation
internationale de la francophonie (OIF) "salue
la contribution d'Abderrahmane Sissako au
dialogue des cultures et se félicite d'avoir
soutenu plusieurs de ses films depuis 2000".
Le réalisateur "devient le premier
réalisateur d'Afrique subsaharienne à
obtenir un tel niveau de reconnaissance de
la part des professionnels du cinéma", selon
l'OIF. Depuis la création en 1988 du Fonds
francophone de production audiovisuelle du
Sud, près de 1.500 oeuvres de cinéma et de
télévision ont bénéficié de son soutien,
poursuit le texte. Lors de la cérémonie des
César à Paris, "Timbuktu" a reçu vendredi
sept prix, dont les prestigieux trophées du
meilleur film et meilleur réalisateur. LE FRANCAIS EST BEL ET BIEN LA
LANGUE DES AFFAIRES!
L’étude commandée par le ministère des Affaires étrangères à
la Fondation pour les études et recherches sur le
développement international (FERDI) contredit quelques idées
reçues.
Elle montre le dynamisme de l’espace francophone et de ses
400 millions d’habitants présents sur les 5 continents.
Inciter les entreprises françaises à investir dans l’espace
francophone, tel est l’objectif du plan d’action pour la
Francophonie présenté par Yamina Benguigui, ministre
déléguée chargée de la Francophonie en octobre 2012.
Les enjeux sont considérables en
matière d’environnement, de santé, d’alimentation,
d’éducation, d’infrastructures. Ce n’est qu’en
développant cette relation de confiance autour d’une langue
commune que nous pourrons favoriser et accompagner l’essor
des pays du sud et renforcer la croissance de notre économie.
S’il fallait encore le démontrer, cette étude confirme que
la langue française est aussi la
langue des affaires.
International Day of La
Francophonie
The French language – the language of education and
communication but also of development and trade of more than
220 million speakers around the world – is at the heart of
the celebrations of March 20th, International Day of la
Francophonie. This date commemorates the signing on March
20, 1970, of the Niamey Convention which resulted in the
grouping together of French-speaking states. The first World
Francophone Women's Forum in Paris on March 20, brought
together 400 participants from the civil societies of member
states of La Francophonie
The UN French Language Day and the International
Francophonie Day were celebrated on March 20. On that
special day, top officials of the United Nations
highlighted the French language’s power in bringing
peoples around the world together. They also emphasized
the importance of diversity in language in creating
greater respect and understanding among different
cultures.
Citing the French language as an example, UNESCO
Director General Irina Bokova said that the diversity of
different people and cultures sharing a common language
is where French draws its strength. These diversities
also regularly contribute to the vibrancy and enrichment
of the French language. Speaking in Paris during the
celebration of the UN French Day and La Francophone, Ms.
Bokova added that the French language, with its power to
harness cultures and peoples together is an effective
tool to create mutual peace and understanding.
UN official languages
The United Nations uses six official languages – French,
Spanish, Arabic, Chinese, Russian and English. On the
other hand, English and French are the working languages
of the UN Secretariat. In 2010, UNESCO declared that all
six languages should have its own special day.
March 20 is the UN French Language Day and it coincides
with the celebration of the International Day of
Francophonie. The specific day was chosen in 2010 as it
was the celebration of the 40th year of the
International Organization of La Francophonie, an
organization of the regions and countries where French
is the mother tongue, where there is a significant
association with the culture of France and where a large
section of the population comprises French speakers or “francophones.”
Importance of linguistic diversity
For the UNESCO, language diversity is highly significant
as a precondition for the authentic and sincere
cooperation on a global level, where individual thoughts
could be accurately and directly expressed without
adopting words from another person. Language diversity
is about respect and equality and about clarity and
efficiency.
Development of the French language
The United Nations was awarded the Leopold Sear Senghor
Medal, which is the Grand Prize from La Francophonie. It
was received by UN Secretary General Ban Ki-moon on
March 20. It was awarded in recognition of the UN’s
contribution in the French language’s development.
On that same ceremony, Secretary Ban paid tribute to the
position of the French language in promoting
international cooperation. He also talked about the need
for a bigger number of French-speaking UN peacekeepers
to conduct all-important dialogues with locals. Plan de valorisation du
francais en Asie du Sud Est Message de Monsieur Abdou
Diouf, Secrétaire général de
l'Organisation internationale de la
Francophonie La Francophonie est plus
que jamais en marche. Oeuvre humaine, espace
vivant, elle se renouvelle et intensifie son action
en faveur d'une société plurielle
mais solidaire. Elle affirme ses valeurs, sur la
base d'une langue partagée, et donne au
reste du monde l'exemple d'une diversité
dynamique au service d'une aspiration
universelle. Ses Etats et gouvernements
membres l'ont bien compris, qui ont
redessiné ensemble en novembre dernier
à Ouagadougou les contours d'une
entité qui se veut plus influente, plus
cohérente, mieux adaptée aux grandes
évolutions internationales. La Francophonie, c'est un
espace physique et culturel toujours plus ouvert et
décloisonné.
Forte de sept
nouvelles adhésions, l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF), avec
cinquante trois Etats et gouvernements membres et
dix observateurs, continue d'intensifier sa
présence sur le continent européen et
s'impose plus que jamais comme un acteur et
partenaire incontournables du système
international.
Un espace de
concertation et d'action politiques dynamique et
original. Tout en prenant activement
sa part des interventions de la communauté
internationale, la Francophonie continue d'affirmer
la spécificité de sa démarche
en mettant en oeuvre son propre programme d'action.
Conforme aux objectifs onusiens qu'il
complète et consolide utilement, le Cadre
stratégique adopté lors du dernier
sommet marque à cet égard une
étape décisive dans l'histoire de la
Francophonie, en assignant aux Etats et
gouvernements membres quatre missions phares,
inscrites dans une vision prospective ambitieuse,
déjà en route. Premièrement, la
promotion de la langue française et de la
diversité culturelle et linguistique. La
Francophonie dans le monde et la négociation
à l'Unesco au mois d'octobre d'un instrument
juridique normatif sur la diversité
culturelle. Deuxièmement, la
promotion de la paix, de la démocratie et
des droits de l'Homme. Dans ce domaine, l'OIF
s'appuie notamment sur l'Assemblée
parlementaire de la Francophonie (APF) et sur la
Délégation aux droits de l'Homme et
à la démocratie (DDHD),
chargée à la fois de mobiliser les
ressources institutionnelles francophones et de
renforcer le partenariat avec les autres
organisations internationales et régionales.
C'est dans ce cadre qu'un site Internet pilote a vu
le jour sur l'espace francophone, axé sur
les enjeux et les composantes de la
démocratie :
www.democratie.francophonie.org. Troisièmement,
l'appui à l'éducation, la formation,
l'enseignement supérieur et la recherche, au
travers notamment des actions de l'Agence
intergouvernementale de la Francophonie (AIF) et de
l'intensification des programmes pilotés par
l'Agence universitaire de la Francophonie
(AUF). Quatrièmement, le
développement de la coopération au
service du développement durable et de la
solidarité, qui se traduit, par exemple, par
la mise en place de plates-formes de concertation
actives destinées à proposer des
pistes solides, afin de garantir notamment un
traitement équitable à tous les
producteurs de coton au Nord et au Sud, ou
rénover les termes de la participation des
acteurs de la société civile aux
échanges et travaux des différentes
instances de la Francophonie. Avec la Déclaration
de Bamako adoptée en novembre 2000, la
Francophonie s'est dotée d'un texte de
référence, qui définit les
principes et les modalités de son action
politique en faveur de la consolidation de l'Etat
de droit, préalable indispensable à
la jouissance d'un développement humain,
social et économique complet. Ce texte, qui
lui donne la possibilité de réagir
aux ruptures de la légitimité
démocratique comme aux violations des droits
de l'Homme, lui a permis de s'impliquer notamment
aux Comores ou en République centrafricaine
dans le processus d'organisation des
élections et de parachèvement de la
mise en place des institutions. Plus
récemment, le Conseil permanent de la
Francophonie, réuni pour la première
fois en session extraordinaire, a adopté une
résolution suite à la transition
ouverte par la disparition du président
togolais Gnassingbé Eyadéma, visant
à suspendre la participation des
représentants du Togo aux instances de la
Francophonie et à interrompre la
coopération
multilatérale. Il ne s'agit ici nullement
de punir ou d'exclure mais de faire respecter le
droit. La Déclaration de Bamako se veut en
effet d'abord un outil d'accompagnement des
processus électoraux et des sorties de
crise, qui privilégie la prévention
et la communication à la
sanction. Médiation, droits,
paix, dialogue : les axes de mobilisation de la 5e
édition de la Journée internationale
de la Francophonie sont ici posés, auxquels
je souhaite le premier donner vie en me rendant
à cette occasion, après mes visites
au Gabon et Québec, en 2003 puis 2004,
à Haïti, pour approfondir la
réflexion sur la mise en oeuvre de cadres
d'accompagnement concertés et
intégrés entre les objectifs de la
démocratie et ceux du développement
durable. Acte d'amitié envers tout un
peuple, y compris envers ceux qui n'ont pas voix au
chapitre, cette visite témoigne, à
n'en pas douter, de la volonté de chaque
citoyen francophone d'agir en faveur des
idéaux de paix et de solidarité qui
l'animent. Je salue les nombreuses
initiatives menées à cet égard
par le passé par chacun d'entre eux pour
célébrer son attachement à cet
« humanisme de la différence » qui
imprègne tout entier l'esprit et l'histoire
de la Francophonie et formule tous mes voeux de
succès pour qu'il trouve çà et
là de nouvelles tribunes d'expression riches
et originales en 2005. Puissent ces
manifestations porter haut les valeurs de communion
et de partage si chères à notre
communauté et laisser plus fortement encore
cette année leur empreinte sur le sable du
temps. Abdou Diouf |
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